Main basse sur la terre

Land grabbing et nouveau colonialisme

Domaine : Essais
Collection : Diagonales
15,00 € TTC

Depuis 2008, une véritable ruée sur les terres arables se déroule dans les pays du Sud et se pratique le plus souvent aux dépens des ressources et des populations locales. Stefano Liberti est parvenu à retracer les causes et à détailler les conséquences sociales et environnementales de cette politique de la terre bradée.

Plus de détails

Depuis quelques années, les fonds de pension et l'industrie agroalimentaire des pays riches se sont lancés dans une véritable ruée sur la terre, négociant l'achat ou la location de millions d'hectares de terres arables en Afrique et en Amérique du Sud. Après la grave crise alimentaire de 2008, certaines nations arabes et asiatiques, ne disposant pas de surfaces agricoles suffisantes pour nourrir leurs populations, se sont tournées vers l'acquisition de terres à l'étranger - tout comme de nombreuses multinationales, qui cherchent à augmenter leur production d'agro-carburants dans une période où l'énergie soi-disant « verte » est en plein essor. Entre autres conséquences : les ressources locales sont souvent exploitées de façon excessive et les relations entre les investisseurs et les gouvernements locaux entachées de faits de corruption. Touchant au bien premier et fondamental qu'est la nourriture, le land grabbing déchaîne les angoisses et les passions. Pour la première fois, un journaliste a mené une enquête de terrain sur ce phénomène que seules quelques ONG avaient jusque-là dénoncé.

 


Traduit de l'italien par Rosalie Delpech

Fiche technique

  • ISBN : 978-2-917770-54-2
  • EAN : 9782917770542
  • Genre : Essai
  • Format : 140 x 210 mm
  • Nombre de pages : 224
  • Date de parution : 21/03/2013

Dans la même collection

Sur le même thème : Cultiver la terre

Sur le même thème : Nature

Sur le même thème : Pollution et destruction de l’environnement

Sur le même thème : Critique sociale