Un album fort, dont il faut souligner le travail de traduction effectué par Bertrand Speller, qui n'est pas sans nous faire réfléchir à la situation politique actuelle de la Chine
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Chine, fin des années 1940.
Quand des soldats surgissent dans le bourg où vit la famille Shen pour imposer le communisme, les deux frères, Shen Erchong et Shen Erya, refusent de se mettre au service des nouveaux maîtres. Étiquetés réactionnaires et traîtres, ils sont arrêtés, emprisonnés et spoliés de leurs maigres biens. Isolés et menacés, ils n’ont plus qu’un seul choix : la soumission ou l’exil. Shen Erchong se réfugie à Taiwan, tandis que Shen Erya reste, au risque d’endurer le statut de paria et de subir le cycle sans fin des persécutions. Que va-t-il advenir de leur famille désormais brisée ? Réussiront-ils à se retrouver ?
Dans un puissant langage graphique alliant force et sobriété, le propre arrière petit-fils de Shen Erya, Fish Wu, nous raconte ici l’histoire tragique de sa famille, symbole de la faillite d’un monde face au totalitarisme chinois.
Traduit du chinois par Bertrand Speller
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« Une lecture éclairante sur une page méconnue de l'histoire du XXème siècle. »
Kieu-Mai, Librairie Les Traversées, Paris 5e
« Le deuil, l'exil, les liens familiaux : autant de thèmes douloureux qui traversent ce récit, dans lequel les voix s'entrecroisent pour dire quels torts irréparables peut causer un pouvoir autocratique. [...] Les visages sont travaillés, détaillés, fouillés, comme si, en les ancrant dans la page, le dessinateur tentait de les sauver de l'oubli. Un témoignage puissant et rare. »
Un album fort, dont il faut souligner le travail de traduction effectué par Bertrand Speller, qui n'est pas sans nous faire réfléchir à la situation politique actuelle de la Chine
Adoptant le ton d'une chronique familiale factuelle et incontestable, ''Lettres de Taipei'' a la force des faits qui rappelle que l'Histoire est le meilleur vecteur pour dénoncer les dictatures d'aujourd'hui
''Lettres de Taipei'' est une belle et puissante surprise, un témoignage éloquent sur la résistance à toutes les formes de totalitarisme
Ce que l’on retient c’est le dessin de Fish Wu, rarement vu ailleurs. [...] Les vignettes pleine page sont de véritables tableaux, de même que les portraits, de véritables gravures
On retiendra le grand potentiel de ce jeune auteur qui parvient à raconter le récit humain d'une famille et d'une nation. Pour ce faire, il ne lésine pas sur les métaphores graphiques, qui sont habilement insérées dans l'arrière-plan et qui gagnent en profondeur à chaque relecture
Un remarquable témoignage sur la manière dont la révolution chinoise a fracassé les vies de familles entières
Un récit de famille touchant qui met intelligemment en avant un sujet peu traité en France : la dictature chinoise
La dimension intime, très touchante, de "Lettres de Taipei" s’accompagne d’un élément rendant l’ouvrage extrêmement puissant : son graphisme. Elément à part entière de l’histoire, le dessin de Fish Wu est acéré, minutieux
S’il ne s’agit jamais de dire toute la vérité, a-t-on pour autant le droit de mentir ?
« Tu perds ton temps ! »Qu’est-ce qui se cache derrière ce reproche ? Et que dissimulent nos rêveries, nos oublis, nos paresses ?
En explorant les notions de désir, de possession, d’estime de soi, en s’interrogeant sur ce qui se cache derrière la jalousie, ce livre propose une forme d’initiation à la psychanalyse.
Suffit-il d’être raisonnable pour ne plus avoir peur ? N’a-t-on pas toujours, sinon raison, du moins une bonne raison d’avoir peur ?