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« Derrière chaque nom propre, chaque signature, chaque visage médiatique se rejoue un processus d’hypnose douce, un appel à suspendre notre jugement, à laisser une autorité organiser notre perception du monde. »
Partant du constat que nous accordons spontanément du crédit au nom posé en haut d’une couverture ou en bas d’un tableau, Samah Karaki analyse comment certaines figures d’autorité constituent une fiction cognitive, un mécanisme mental auquel notre cerveau est spontanément enclin. Il est en effet câblé pour chercher des intentions dans les textes, les images, les musiques.
Mais cette croyance est aussi construite politiquement, puisqu’elle privilégie certains noms et en invisibilise d’autres. Elle fabrique de l’exception, du prestige, du génie individuel au détriment du commun, et nous conduit à adhérer à une certaine organisation symbolique du monde : une hiérarchie qui valorise l’héroïque et l’unique, et marginalise l’anonyme, le collectif ou le mineur.
Au fil de sa réflexion, Samah Karaki nous montre comment notre cerveau, nos institutions et nos récits conjuguent leurs forces pour maintenir vivantes les figures d’autorité. Elle interroge ce que cette fidélité, presque réflexe, produit sur notre culture : quels noms nous retenons, quels autres nous oublions, et quelles formes d’art nous sommes capables ou incapables de reconnaître.
De là, elle nous enjoint à sortir de ces mécanismes et à faire émerger une écologie cognitive de la création et à distribuer autrement notre attention.
« Voilà le parcours du combattant que l’administration française, en notre nom, impose à ces personnes qui ont tout quitté, tout perdu. »
« Le livre le plus radical, intelligent, clairvoyant précis, révolutionnaire, indispensable... que j’ai lu sur le sujet. » Aurélien Barrau
Face à la polarisation du débat public et aux crises multiples, Éloi Laurent défend une autre voie : la coopération.
« Le XXIe siècle sera immanquablement sanitaire. Autant comprendre les défis et les opportunités – comme les menaces et les chausse-trappes – que cela implique. »
« Et si l’utopie féministe visait autant à émanciper les femmes qu’à déviriliser la société tout entière ? Baisser le niveau de violence dans la société en combattant l’idéologie viriliste du monde, tel pourrait être le nouveau paradigme. » Céline Piques
Un ouvrage accessible et pédagogique sur le sujet de l'incarcération, qui reprend et déconstruit les lieux communs sur la prison.
Le premier essai de Léa Falco, voix de la Génération climat, qui appelle à un élan collectif en faveur de l’écologie.
« Sommes-nous ainsi entrés dans un régime de “pollutocratie” ? »
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Depuis 2008, une véritable ruée sur les terres arables se déroule dans les pays du Sud et se pratique le plus souvent aux dépens des ressources et des populations locales. Stefano Liberti est parvenu à retracer les causes et à détailler les conséquences sociales et environnementales de cette politique de la terre bradée.
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