Tout-voiture, on arrête tout et on réfléchit !

Face à la promesse d'aller toujours plus vite et plus loin grâce à des véhicules toujours plus lourds, plus gros et plus puissants, l'ouvrage livre des pistes pour réduire l'addiction au volant. Initiatives collectives, comme la limitation de la vitesse sur les routes ou la création ou le maintien de services en zone périurbaine. Mais aussi individuelles, à commencer par un diagnostic personnel ou familial

L'enjeu, c'est que les voitures sont devenues obèses : elles ont pris 30 % de poids, d'espace nécessaire, en une trentaine d'années. Or, la problématique, partout dans le monde, c'est la question de l'espace disponible, surtout en ville. Plus on met de voitures pour déplacer une, deux ou trois personnes, moins on a d'espace pour les autres

Il faut réfléchir à comment faire pour diminuer le besoin d'aller loin. Par exemple, faire en sorte que les services publics soient présents dans les villages une fois par mois, avec un bus des services publics

Le fait qu’on soit dans un système où la voiture est l’alpha et l’oméga des déplacements crée des inégalités sociales. 19% n’en ont pas et quand vous ajoutez ceux qui ne peuvent pas la réparer ou mettre de l’essence, ce chiffre est beaucoup plus important

On est arrivés dans un monde d’obésité automobile et on a tout fait pour que ça se passe comme ça, en matière d’aménagement du territoire, de politique économique, de politique fiscale, etc., avec des véhicules de plus en plus confortables et de plus en plus lourds. [...] Il faut recréer des proximités dans les zones rurales et périurbaines, recréer des mini-centralités, imaginer des aménagements