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« Les géants du numérique sont toujours intéressés par l’idée de contrôler des “systèmes urbains” qui, entre logements, transports, logistique et services urbains, constituent donc marché colossal. Ils sont également très intéressés par l’idée de prendre le contrôle des démocraties, et plus généralement, de la politique. »
La fabrique et la gestion des villes sont aujourd’hui confrontées, comme de nombreuses autres activités, au remplacement de décisions humaines par des décisions algorithmiques. Le problème, concernant la cité, est que la substitution n’est pas seulement technique et professionnelle : elle est aussi politique. Elle ne touche pas que les métiers et les emplois : elle affecte la capacité des responsables locaux et des citoyens à penser et à porter des projets de société.
Une confrontation majeure est donc engagée entre la cité politique, matrice historique des démocraties occidentales, et la ville-service numérisée proposée par les géants de l’économie numérique que sont Google, Apple, Meta, Amazon, Uber et les milliers de start-up qui gravitent autour d’elles. Celles-ci ont un objectif commun : prendre des positions dominantes sur les marchés urbains (logement, transports, services municipaux) qui constituent plus du tiers des dépenses des ménages.
Si notre société a pris conscience de l’influence croissante des acteurs de l’économie numérique sur ses choix, elle hésite entre la fascination devant les promesses d’un « salut par la technologie » et la peur d’un monde placé sous surveillance généralisée. En prenant l’exemple des villes et de la démocratie locale, Jean Haëntjens nous explique que l’avenir n’est pas à espérer ou à redouter, mais à conquérir.
Une référence dans le domaine de l’urbanisme.
« Il manque à l'évidence aux politiques "de transition" un cadre conceptuel qui leur permette d'être plus ambitieuses, plus cohérentes et plus capables de vaincre les multiples facteurs d'inerties [...]. C'est ce cadre que je souhaite proposer ici, en partant de l'idée que le but de toute société est de produire des satisfactions et non des dollars ou des...
Le biomimétisme comme réponse à la crise du vivant.
Et si le recyclage n’était qu’un leurre ?
25 ans après sa parution, une édition spéciale du livre fondateur du biomimétisme.
L’introduction indispensable à la pensée systémique Avec une préface inédite de Dennis Meadows
Le livre à l’origine de la révolution permaculturelle.
Histoire et anatomie d’un pouvoir.
La première biographie d’un jardinier planétaire.
« Ce livre peut nous aider à mieux penser la ville et pourquoi pas redonner du tonus au fameux “mieux vivre ensemble” ! ». Xavier Capodano, Librairie Le Genre Urbain
En finir avec la galère, découvrir la mobilité durable.
Un tableau vivant et sans concession de la bataille inégale qui se livre entre la soif de bitume et les rares garde-fous susceptibles de contrer le phénomène de l'étalement urbain.
Olivier Razemon bat en brèche les idées reçues qui empêchent encore l'essor du vélo et livre un vibrant plaidoyer pour une transition cyclable.
Comment le directeur général des services de Trouville utilise le cheval territorial pour ramasser les déchets ou transporter les personnes, et comment sa ville en tire de nombreux bénéfices écologiques et économiques.
« À l'instar de l'homme, la ville est ce qu'elle mange. »
L’enquête-choc qui a révélé la dévitalisation des villes françaises et suscité un débat national.
Un petit manuel ludique pour les enfants qui veulent se mettre au vélo !
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Et si les villes étaient mieux placées que les États pour répondre aux grands enjeux du XXIe siècle ? Gdansk, Los Angeles, Moscou, Bogota, Rome... l’auteur s’appuie sur une douzaine d’expériences de maires de métropoles pour nous convaincre de l’efficacité de la gouvernance locale pour lutter contre des problèmes majeurs tels que le réchauffement...
Un appel à la désobéissance civile à l’échelle européenne
Et si les élections municipales de 2020 étaient l'occasion pour les citoyens de s'engager et de se présenter ?
La démocratie : un jeu où tout le monde gagne !
« Dans toutes les dictatures, il est interdit de penser. On peut seulement penser ce que le dictateur nous autorise à penser. »
Le manifeste de David Belliard, candidat écologiste à la mairie de Paris en 2020.
Du projet à la réalité : comment des listes citoyennes et participatives se sont engagées dans la vie locale et renouvellent les pratiques politiques.
Pendant des jours, des semaines, des mois, ils ont défilé dans les rues, leur dignité pour seule armure face à la tyrannie. Chacune de leurs banderoles affichait le même mot d’ordre, désormais interdit par l’oppresseur : LIBÉREZ HONGKONG.